Pêle-mêle désordonné à Art +PARIS, Flash Back
By Estelle Arielle Bouchet
I liked the FIAC; I worked there in my younger years on behalf of the Etienne de Causans Gallery, when Paris was less serious and total carefreeness reigned. Large dinners were organized unexpectedly and at the height of the arrogance of my 20s, I would dine next to Master Botero represented at the time by the Colombian Gallery which belonged to the Quintana brothers. I asked Fernando with the naive impudence of extreme youth if the gargantuan women in his paintings – ain my true Lyonnaise way – corresponded to his feminine ideal. There he declined laughing and explained to me that it was only a style, he told me about his beginnings in New-York…La FIAC was a cozy living room where the likes of Olivier Dassault walked nonchalantly linking arms with Mademoiselle Suarez d’Aulan, from one gallery to another with the sharp eye of a photographer and a searching art collector. I offered him three almonds…
Arman’s son, Yves, would confide his heartaches in me. Antoine Javal would pass by to explore potentials for his Rue de Seine Gallery with my friend the painter Jean Clerté and his beautiful wife Jacqueline (Jean was part of the Cobra Group with Alechinsky).
The FIAC embodied the Golden Age of Contemporary Art. We spoke all languages and all while selling, trading, buying, drinking Champagne and having fun with the flair and the bold and insolent self-confidence of extreme youth, at the Grand Palais. October 2022: My erratic movements bring me to the Ephemeral Palace of the Champ de Mars for Art +PARIS, ART BASEL 2022.
The previous carefreeness is no longer as visible, although it’s true that the economic environment has changed over the years. Tragedies such as the Subprime mortgage crisis, the Madoff scandal, the September 11th attacks, the Nice terrorist attacks, Covid, and the war have passed, but the art market has continued to be organized like a digital and bulimic Mercury. It has also grown in strength and scale, though not necessarily in depth as you can’t ask for too much However, this International yearly exhibition of contemporary art is worth stopping for.
All the big players visit: Simon de Pury, the « Mick Jagger » of this world stopped by a few days ago and a little birdie tells me that Art+ Art Basel are looking for new sponsors for 2023.
The great Masters are all there – I even spotted a Soulages while he was still from this world, artistic scenes although certainly disorderly and sometimes even chaotic and noisy like an unruly schoolyard – but Art is alive and well, and even sometimes powerful at Art + PARIS, ART BASEL 2022. A narcissistic mirror of a world in redefinition that looks at itself and seeks itself out.
I am giving you a chaotic and rather disorderly jumbled image of my apprehension of this moment of unexpected discovery. Here’s what I liked about this Sunday afternoon in Paris..
The Louis Vuitton Foundation offered six contemporary artists the opportunity to interpret a limited edition of 200 Bags/Sculptures very naturally linking the Art Foundation and the Louis Vuitton Leather Goods House.
In essence, similar to when I was twenty years old, I had a lot of fun…
BASEL 2022
Par Estelle Arielle Bouchet
Flash Back
J’ai aimé la FIAC, j’y ai travaillé dans mes jeunes années pour la Galerie Etienne de Causans, Paris n’était pas sérieux et l’insouciance totale régnait. De grandes tablées s’organisaient à l’improviste et du haut de l’arrogance de mes 20 ans, je dinais à côté du Maître Botero représenté à l’époque par la Galerie Colombienne des frères Quintana. Je demandai à Fernando avec la naïve impudence de l’extrême jeunesse si les femmes gargantuesques de ses tableaux-en bonne lyonnaise que je suis-correspondaient à son idéal féminin, là, il déclinait en riant et m’expliquait qu’il s’agissait uniquement d’un style, me parlait de ses débuts à New-York…La FIAC était un Salon feutré, Olivier Dassault se promenait nonchalamment au bras de Mademoiselle Suarez d’Aulan, d’une galerie à l’autre avec l’oeil acéré du photographe et du collectionneur en recherche, je lui proposais trois amandes…
Le fils d’Arman, Yves, venait me confier ses peines de coeur… Antoine Javal passait par là pour prospecter pour sa Galerie rue de Seine avec mon ami le peintre Jean Clerté et sa belle épouse Jacqueline (Jean faisait partie du Groupe Cobra avec Alechinsky).
La FIAC incarnait l’Age d’Or de l’Art Contemporain, on parlait toutes les langues et tout en vendant, négociant, achetant, buvant du Champagne on s’amusait avec cette verve et cette assurance frondeuse et insolente de l’extrême jeunesse, au Grand Palais.
Octobre 2022, mes pas désordonnés me conduisent au Palais Ephémère du Champ de Mars pour Art +PARIS, ART BASEL 2022
Ce n’est certes plus la même insouciance qui se dégage ici, le contexte économique a changé: des tragédies sont passées par là, les Subprimes, Madoff, le 11 septembre, les attentats de Nice, le covid et la guerre mais le marché de l’Art a continué de se structurer tel un Mercure digital et boulimique, il a pris aussi de la bouteille et de l’ampleur, pas forcément de la profondeur car à trop vouloir gagner on en perd parfois son Latin et son socle. Néanmoins, cette vitrine annuelle et internationale de l’Art Contemporain mérite qu’on s’y arrête.
« Indigo Star » by Andy Robert-2022-Galerie Ever Presenhuber
Tous les grands protagonistes de cette scène y passe, Simon de Pury, le « Mick Jagger » des grandes ventes d’Art Contemporain y était il y a quelques jours et mon petit doigt m’a dit que Art+ Art Basel recherche de nouveaux sponsors pour 2023. A bon entendeur. Les grands Maîtres sont là, j’ai même repéré un Soulages alors qu’il était encore de ce monde, des scènes artistiques certes désordonnées, parfois même chaotiques et bruyantes comme une cour d’école indisciplinée mais l’Art est bien vivant, même parfois puissant à Art +PARIS, ART BASEL 2022, miroir narcissique d’un monde en redéfinition qui se regarde et se cherche. A suivre
« Géométrie Carrée » 2022 by Prune Nourry, French artist born in 1985-Galerie Templon
Je vous livre un pêle-mêle chaotique et très désordonné à l’image de mon appréhension de cet instant de découverte inopinée. Voici ce que j’ai aimé dans cette foire d’empoigne d’un dimanche après-midi à Paris. Ebauche en attente de légendes…
La Fondation Louis Vuitton propose six artistes contemporains qui interprètent en édition limitée de 200 exemplaires des Sacs-Sculptures créant tout naturellement le lien entre la Fondation d’Art et la Maison de Maroquinerie Louis Vuitton.
Au fond, comme à mes vingt ans, je me suis bien amusée…
Fondation Louis Vuitton